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vendredi 28 février 2014

Les galères du vendredi #3 - Petite sociologie de la Fashion Week

 Une semaine, quatre fois par an, une ville de rêve.
Non il ne s’agit pas d’un jeu-concours pour gagner un voyage dans l’une des plus belles villes du monde, mais bien entendu de la Fashion Week. Finalement, la Fashion Week c’est un peu comme une loterie. On ne sait jamais à quels défilés on sera invité et quelle place on va nous attribuer.
Déjà, participer à la Fashion Week peut relever de l’irréel, pour moi et encore plus pour les bonnes copines qui m’y accompagnent. Mais au fil des défilés, le mythe du glamour, des paillettes et du luxe est très vite remis en question, vu de l’intérieur. Le rêve et l’idéalisme de la Fashion Week est malheureusement réservé à quelques privilégiés telles que les superstars de la pop, les actrices ou encore les rédactrices en chef des grands magazines. En fait, j’ai découvert un aspect très inattendu de la chose. Lorsque je suis dans la salle où va se dérouler le défilé (qui commence toujours avec du retard…), je vois se dessiner devant moi une microsociété très inégalitaire. J’irai même jusqu’à la comparer à une organisation sectaire hyper hiérarchisée.
 
Explications : une multitude d’individus venus d’horizons différents se réunissent en un seul lieu pour admirer le gourou créateur des futures tendances. Ce dernier est secondé par son armée d’attachés de presse, équipés de listing et de smartphones, chargés de faire régner l’ordre. Enfin, tout en bas de l’échelle sociale au sein même de la secte, il y a les hôtes d’accueil, physiquement présents, avec leur costume noir et leur cravate rouge. Incapables de vous renseigner quelque soit la question posée, je me demande parfois s’ils parlent notre langue.  Mais bon, ils sont souvent beaux garçons alors je ne vais pas me plaindre !
Enfin, intéressons-nous à la population des adeptes du gourou. J’identifie trois catégories :
-          La Haute société (ou le Front Row comme on dit dans le jargon). Ce sont de véritables personnages, toujours hyperlookés, ils revendiquent leur style jusque dans les moindres détails. Leur notoriété fait d’eux des influenceurs de taille, ce qui leur vaut une place au premier rang (bande d’intellos !)
-          La classe moyenne : constituée de passionnés de mode, de curieux, d’amateurs de tendances, ces derniers disposent d’une influence suffisante pour se dégoter une invitation. Ils sont souvent placés aux 2e et 3e rangs, ou en standing pour les moins chanceux.
-          La classe ouvrière : je parle bien entendu de ceux qui sont là pour des raisons strictement professionnelles, tels que les innombrables photographes et cameraman qui rendent cet événement si prestigieux et (sur)médiatisé. Ces pauvres travailleurs de l’ombre sont entassés dans un coin, luttant pour avoir le meilleur angle de vue, sans prendre aucun plaisir à regarder la collection.
Voilà une peinture très succincte de la réalité du défilé de mode. La Fashion Week, c’est des milliers de privilégiés qui courent dans tout Paris pendant une semaine, se battant soit pour survivre en talons toute la journée, soit pour se téléporter d’un défilé à l’autre avec tout leur matériel de travail. Courir les défilés était certes mon rêve de petite fille, mais il est bien connu que l’entrée dans l’âge adulte est faite de désillusions.

Par Amélie Glab

 PS : Malgré cette vision satirique, je remercie et je respecte les agences de presse et tous les organisateurs de l’événement qui font un travail formidable, les photographes qui sont très sympathiques et qui trouvent le temps de me faire des shootings improvisés, ainsi que tous les membres de la presse participants aux défilés, avec qui il est plaisant de partager ma passion pour la mode.  

jeudi 27 février 2014

Look Menswear - Obey SS14




 
Model : Thibault Panier
Photographer : Amélie Glab
Clothes : Obey
 
Un immense merci à l'Hotel du Ministère qui nous a accueilli pour ce shooting
XX Amelie 

mercredi 26 février 2014

4 E-shops qui vont vous changer la vie !

Selectionnist – Votre personal Shopper
Dans votre magazine, vous voyez une paire de chaussures dont le nom du créateur est imprononçable. Cette paire, elle vous irait si bien. En plus elle est pile poil dans votre budget. Alors au lieu de vous précipitez sur votre moteur de recherche pour trouver les revendeurs potentiels non loin de chez vous, tout en risquant de ne pas tomber sur LE modèle qui vous a fait craquer, rendez-vous plutôt sur selectionnist.com.
C’est un e-shop original qui propose à la vente, les produits de créateurs vus dans la presse féminine !
Hype Designers – Un concentré de jeunes talents
Un concept store en ligne qui met en lumière les designers d’accessoires les plus en vogue du moment. Pensé comme une boutique personnalisée et accueillante, les deux fondatrices prennent en compte le prix des produits mis en vente sur le site, afin de les rendre accessibles à toutes les amoureuses de tendances et d’accessoires.

  
 
The Outnet – Les soldes toute l’année !
 
The Outnet, adresse bien connue des initiées du shopping online ! Pour celles qui n’en ont encore jamais entendu parler, The Outnet est le site de destockage du très célèbre Net-à-porter qui en a fait rêver plus d’une. Retrouvez donc les collections précédentes, vues sur Net-à-porter, à des prix réduits de 30% minimum. Sur The Outnet c’est donc les soldes toutes l’année, alors pas de quoi culpabiliser quand on craque pour une petite robe de créateur ! Le seul hic : il faut attendre que la saison soit terminée avant de retrouver nos produits préférés soldés sur le site…
Colette, l’incontournable !
 
De visite à Paris, toute bonne shopping addict se doit de jeter un œil à la sélection très pointue de la boutique Colette rue du Faubourg Saint Honoré. Pour celles qui ne veulent pas bouger de chez elles, l’e-shop regroupe toute la sélection du concept store et bien plus encore ! Vous pouvez faire vos achats, checker toute l’actualité mode et design, le tout en vous laissant bercer par les dernières musiques en vogue dans les soirées branchées.
www.colette.fr

XX Amelie

mardi 25 février 2014

Street Look Milano Fashion Week

Trouver le look parfait pour survivre une journée de Fashion Week n'est pas une mince affaire. Et je parle bien de "survivre" ! Course contre la montre, transports en commun, bousculade dans la queue, standing aux défilés (pour les moins chanceux).
L'idée est de rester stylé tout en se sentant parfaitement à l'aise dans sa tenue et un petit bonus pour celle qui opte pour la version pratique !



Oui, on essaye de voyager léger, mais il faut pouvoir avoir sur soi les invitations (toutes de tailles différentes bien sûr), un appareil photo (car c'est quand même mieux qu'un smartphone) ainsi que toutes les choses de base (portefeuille, maquillage, cartes de visites...). Bref, la Fashion Week c'est fatiguant mais c'est l'occasion de libérer son inspiration concernant notre tenue.
 

 
 
Short : The Kooples
Pullover : United Colors of Benetton
Handbag : Coach
Shoes : Creeks for André
Gloves : BCBG Max Azria
Coat : Vintage

lundi 24 février 2014

Kristina Ti - Milano Fashion Week FW 2014-2015

Comme vous l'aurez bien compris, chaque Fashion Week est différente et unique.
Cette semaine, de passage à Milan, j'ai eu l'occasion de pointer mon téléobjectif Canon sur les modèles du défilé Kristina Ti.
 
Sophistiquée, surprenante, brillante, la collection Automne-Hiver 2014-2015 mêle la délicatesse féminine et l'animosité fabuleuse qui sommeille en chacune de nous, tel un conte de fée moderne.
 
 

D'un point de vue plus technique, Kristina Ti joue beaucoup sur les matières scintillantes
 
(strass et broderies, tissus brillants, cuirs dorés) ainsi que sur la transparence faussement suggestive.
 

 
Ces associations audacieuses et parfaitement équilibrées donnent un souffle frais à cette collection dans laquelle toute femme moderne et rêveuse se trouveras à son aise.
On a presque envie de s'écrier "vivement l'hiver!"
 
XX Amelie

dimanche 23 février 2014

Des macarons précieux pour une dégustation royale !

Avec le retour du beau temps, le parfum du printemps se fait délicatement sentir du bout de notre nez. Les magazines commencent à colorer un peu plus leurs couvertures tandis que les fashion week en cours nous agitent les collections hivernales sous nos yeux.
 
Et vous vous retrouvez au milieu de tout cela. Alors faites une pause, une pause gourmande je veux dire !
 
 
Le 20 février dernier, Ladurée a révélé sa collection de macarons dans un écrin précieux signé Marie-Hélène de Taillac.
Les boîtes, conçues comme de véritables joyaux, renferment des macarons colorés à faire fondre vos papilles!
 
 
Disponible dans les points de vente Ladurée - 15,80€
 
XX Amelie

vendredi 21 février 2014

Les galères du vendredi #2 - Les JO d'hiver, Sotchi 2014



    Depuis plus d'une semaine, France 3 a explosé les scores d'audience. Nelson Monfort et Philippe Candeloro sont en top recherche des personnalités françaises sur Google. Je sens une certaine effervescence autour de moi. Et le lien entre ces trois faits ce sont les Jeux d'Hiver de Sotchi bien sur. Mais si moi je suis en ébullition c'est pour Martin Fourcade.

    Je m'explique: depuis plus d'une semaine se déroule les Jeux Olympique d'Hiver à Sotchi, en Russie. Les JO reunissent tous les 4 ans des athlètes de tous les pays: pour vous dire, même aux jeux d'hiver, on a une déléguation de la Jamaïque, pas sur qu'il y ait beaucoup de neige là-bas  ! Mais le meilleur, au delà du rassemblement sportif, des valeurs d'excellence et de Poutine qui parade, ce sont les athlètes eux-mêmes. Martin Fourcade donc, et sa gueule d'ange tout ému après sa victoire au biathlon, ou bien les joueurs de hockey tellement virils à courir après leur petit palet. N'oublions pas le patinage artistique, toujours très beau à regarder mais pour le coup,  je ne suis pas sûre de pouvoir imaginer ne serait-ce qu'un rendez-vous galant avec l'un d'eux. Toutes ces médailles, cela me fait tourner la tête et je commence à me surprendre moi-même. Je vous avoue que sauter de joie comme un mec en criant "zbraaah" quand je vois les trois français franchir la ligne d'arrivée du ski cross, ce n'est pas vraiment dans mes habitudes.  En même temps, croyez moi c'est une discipline assez incroyable.

    Donc laissez moi vous donnez le bon conseil de vous y mettre avant que ça finisse! Après tout il ne vous reste que deux jours. Outre le fait que les JO nous permettent d'admirer des hommes, des vrais, on peut les regarder AVEC des hommes. Faire comme si on s'y connaissait, je suis sure que cela nous donne un petit côté sexy ! Même si nous ne ressemblons pas forcément à Silge Norendal, snowboardeuse norvégienne de 20 ans, nous au moins, nous sommes du bon côté de l'écran, et c'est un sacré avantage ! Je nous souhaite bonne chance, pour le podium comme pour conclure !





Par Aurélie Pasquier

lundi 17 février 2014

Tout en douceur, le démaquillage devient un plaisir avec Glov Hydro






Soyons honnêtes, qui d'entre nous n'a jamais zappé la case démaquillage en rentrant chez soi ? Les lotions biphasées ne fonctionnent pas à condition de se frotter les yeux jusqu'à se rendre aveugle, les lingettes sont trop agressives et les laits ne conviennent qu'aux peaux équilibrées: pas mixtes, pas grasses et certainement pas à tendance acnéique !  Mais GLOV hydro démaquillage est une solution miracle.


                Le produit magique se présente comme un gant en microfibres, de matière toute douce, à l'opposé de la serviette éponge. Il faut bien l'humidifier sous une eau tiède ou froide avant de frotter délicatement son visage. Le maquillage part très facilement que ce soit sur la peau, les lèvres ou les yeux.
Votre gant est maintenant couvert de traces noires, rouges, ou de terracotta ... Mais pas de panique, il suffit de laver le gant avec un savon, type savon de Marseille, et de bien faire mousser sous l'eau, pour voir ces vilains résidus disparaître.
Ainsi notre peau est parfaitement démaquillée et prête à recevoir la suite de notre rituel de soins.
Vraiment très facile et agréable à utiliser, les produits Glov hydro révolutionnent nos routines du soir. La peau est reposée, fraîche et peut respirer.

Par Aurélie Pasquier


vendredi 14 février 2014

Les Galères du Vendredi #1 - La Saint-Valentin




Le mois de février c'est le mois de la Saint Valentin, et ça c'est bon je pense que nous avons  tous saisi. C'est comme si mon ordinateur avait été envahi par des petits cupidons ailés et moi, les petits cupidons ailés je ne les aime pas ! Et je n'aime pas la Saint Valentin. Mais alors pas du tout.  


D'accord, c'est l'occasion de faire une petite sauterie avec ses copines, toutes aussi célibataires que nous. Peut-être depuis moins longtemps mais ça, c'est un détail. Ok, Ladurée, Lenôtre et tous nos amis pâtissiers rivalisent de créativité pour créer le parfait gâteau rouge, rose, en forme de coeur, coeur fondant justement, pour la Saint Valentin. Ca fait du chocolat, du caramel et des fruits confis en masse mais c'est un peu triste de manger tout ça tout seule devant Dirty Dancing. Et ce n'est pas en se gavant de cellulite pure que nos plans pour la prochaine auront changé.  
Mais le plus enervant avec cette fête très discriminante il faut l'avouer, c'est qu'elle est partout. Un exemple frappant: l'autre jour, dans un élan de folie je me rends chez Princesse Tam-Tam, me disant que tout n'est pas perdu. Là: je craque. J'arrive à la caisse, pensant à tous les miracles que ce magnifique bustier va me faire vivre ...
- "Vous avez 20% exceptionnel sur celui-là mademoiselle" me lâche la vendeuse avec un regard en coin.
-"Ah bon " je lui réponds encore au septième ciel.
- "Bah oui REDUCTION SAINT VALENTIN !!"
Et là, bam, crash piqué, pas de train d'atterrissage, retour sur le sol un peu trop ferme. Je suis sortie de là les yeux aussi ternes que ses chaussures. Me renvoyer à ma condition de "célibattante" si durement, ce n'était pas chouette.
Alors qu'on se le dise je suis anti Saint Valentin et si l'année prochaine je ne suis pas sur la Lune le 14 février c'est que les choses auront bien changé ...  


Par Aurélie Pasquier



mercredi 12 février 2014

Luis Camnitzer – « Maïs, courge et carotte », une exposition pleine de sens !

Du 7 Février au 29 Mars 2014, la Galerie Cortex Athletico, située en plein cœur du Marais à Paris, organise une exposition synthétisant le travail de l’artiste uruguayen, Luis Camnitzer.
Intitulée « Maïs, Courge et Carotte », le nom de l’exposition fait référence aux prénoms choisis par Simon Rodriguez pour ses enfants. La méthode pédagogique et l’engagement politique de Simon Rodriguez vont beaucoup inspirer Luis Camnitzer dans son œuvre.

Dès l’entrée de l’exposition, le visiteur se trouve confronté à deux œuvres choquantes qui nous plongent dans la problématique de la violence des mots, et de l’impact significatif qu’ils peuvent avoir, associés à une image.  Cette thématique sera le fil conducteur de l’exposition, explique la commissaire invitée Florencia Chernajovsky.





On constate chez l’artiste, une certaine obsession à vouloir matérialiser l’immatérielle substance du langage. Luis Camnitzer se place ici en tant que pédagogue bienveillant, à la manière de Simon Rodriguez et en faisant écho au précepte d’éducation de Montaigne, qui préconise de laisser l’élève trotter seul comme un poulain afin d’en juger de sa démarche. Ainsi, le visiteur est invité à participer à l’exposition et à l’œuvre de l’artiste, notamment sur l’installation murale évolutive « Assignment #6 » qui fait appel à notre imagination pour nommer ces petits objets sans dénomination lexicale reconnue, mais qui peuplent notre banal quotidien.


Une autre œuvre intéressante, « El Sonido de un nombre » donne à voir, à toucher et à entendre « la signature de l’artiste ». Plus qu’un nom ou un parafe dans l’angle d’une toile, la signature de l’artiste est la représentation symbolique de son talent, apposée à chacune de ses œuvres, comme indiquant qu’une part de l’âme de l’artiste est contenue dans telle ou telle pièce. Ici, Luis Camnitzer détourne la signature de façon originale pour offrir au visiteur une expérience sensorielle unique. Une signature de maître !


Laissez-vous donc transporter par les œuvres de Luis Camnitzer et découvrez des aspects insoupçonnés de la pratique et de la puissance du langage.


« Maïs, courge et carotte » - Luis Camnitzer
Jeu sur les rapports arbitraires du langage
Galerie Cortex Athletico, Paris
Du 7 février au 29 mars 2014

12, rue du Grenier Saint-Lazare

dimanche 9 février 2014

Haute Couture Paris Fashion Week

Vous me direz que je suis en retard sur mon article, que la Fashion Week Haute Couture est passée depuis longtemps, qu’elle est presque enfouie dans nos souvenirs et que toute l’attention des médias de mode se porte sur la très attendue « Ready-to-Wear » NYFW. Pour ma part, je n’aime pas faire comme tout le monde, et il est grand temps de faire travailler notre mémoire à propos d’un passé proche.

La Fashion week Haute Couture : juste à la suite de la semaine de la mode « menswear », la Haute Couture est toujours l’occasion d’un émerveillement enfantin pour des créations très souvent importables, mais qui relèvent de l’exercice d’art. Contrairement au prêt-à-porter où, pour une raison indéfinie l’hystérie s’empare de tous, les Fashion Weeks de janvier et de juillet sont plus calmes, apaisées et donc beaucoup plus agréables. Tous  les journalistes, spécialistes du style, analystes en modologie contemporaine, sont beaucoup disposés à accueillir les concepts farfelus des designers de Haute Couture. 

Serkan Cura


Le Créateur Serkan Cura place la femme en tant que séductrice, avec une pointe de poison dans le regard.
Cabaret suggestif, femme exotique, invitation au voyage et au rêve dans le monde des plaisirs et du beau. C’est l’itinéraire que nous propose le jeune designer. On se risquera donc à la rencontre inattendue avec cette femme si mystérieuse, presque ténébreuse, qu’on en aurait des frissons (d’extase bien entendu) !

Julien Fournié


Jouant entre innovations et traditions, Julien Fournié présente une collection très féminine et élégante. Sans folie exagérée, la collection est très calme, presque prévisible et tombe dans l’acceptable. Sans remise en question du talent de Julien Fournié qui mise sur le subtil et l’élégant, ce défilé reste d’une simplicité indémodable et incontestable.

Tony Ward






Mêlant romantisme et délicatesse florale aux structures architecturales et brutes modernes, Tony Ward signe la perfection en matière de robe de soirée, habillant la femme active, gracieuse, élégante et séductrice. Les créations, destinées aux femmes affirmées et à forte personnalités, sont dans des tons pastels et doux, pour rééquilibrer le piquant personnel de celle qui les porte.











Ilja




Présentée à l’Hôtel Regina, la collection Haute Couture Ilja est basée autour de trois teintes qui résument tout le concept. Le noir profond fait ressortir le côté obscur de l’âme humaine, un fragment de notre capacité offensive à autrui qui passe par des coupes structurales, donnant un aspect inquiétant à la silhouette. Le rouge intense, symbole de la passion fait écho au vice obscur représenté par le noir. Les passions sont souvent les générateurs de nos actions, les rendant incompréhensibles et injustifiées. Enfin, le blanc, symbole de la pureté qui se pose comme un contre-exemple donnant tout un équilibre à la collection. 

XX Amelie 

jeudi 6 février 2014

Look by Volcom - Spring Summer 201





Sweat - Volcom
Mannequin - Thibault Panier
Photographe - Amélie Glab

Un immense merci à l'Hotel du Ministère qui nous a accueilli pour ce shooting

XX Amelie 



mercredi 5 février 2014

Pour la saint valentin, immortalisez votre couple par une séance photo en studio !

La Saint-Valentin, fête des amoureux (ou fête commerciale totalement inutile qui déprime les célibataires) est le prétexte annuel pour faire fleurir les symboles de l'amour et les gestes pour le renforcer et l'immortaliser. 


Faites original : exit les restaurants trop chics et hors de prix d'où on ressort frustré et les bijoux "symboliques" qui ne tarderons pas à rejoindre la boîte à bijoux déjà débordante de votre aimée. Non, faites simple, tout en étant certain de faire plaisir. 

Offrez-vous une séance photo de couple en studio. Spécialiste du portrait, le rendu en noir et blanc sur un papier de grande qualité, le travail du photographe Gregory Machet est digne des plus grands studios photos. Très intimiste, l'Atelier de la photo développe un concept unique à Paris, entre photocall et studio.

Laissez-vous guider, brillez sous le feu des projecteurs le temps d'une séance photo avec votre moitié. 
Une belle façon d'immortaliser votre amour.


Chères célibataires, ne restez pas sur la touche et faites vous plaisir! Partagez un moment de complicité avec votre meilleure copine ou offrez-vous un portrait de pro, il paraît que c'est un atout de séduction sur les réseaux sociaux... 

Photo par Gregory Machet - L'Atelier de la Photo

Le plus : il n'y a pas d'obligation d'achat, on ne repars avec la photo que si elle nous plaît. 
A partir de 45 euros

L'Atelier de la Photo
5, rue des Ecouffes
75004 Paris
06 67 16 40 92

XX Amelie 

mardi 4 février 2014

Découvrez la collection Red Carpet en exclusivité sur Stylebop.com !

Alors que la période des récompenses pour les performances cinématographiques, musicales ou artistique bat son plein, le site de vente de prêt-à-porter de créateur s'associe avec 10 créateurs anglais très en vogue pour donner lieu à la collection "Red Carpet".

Digne des soirées les plus select et prestigieuses, les modèles allient un style typiquement anglais avec le glamour hollywoodien.



Pour le lancement de cette collection exclusive et inédite, l'icone mode Poppy Delevingne se prête au jeu le temps d'une séance photo au mythique château Marmont à Los Angeles.

Retrouvez donc cette collection en collaboration avec David Koma, Nicolas Kirkwood, Osman, Mario Schwab, Marie Katrantzou et bien d'autres !



XX Amelie 

dimanche 2 février 2014

Paris Fashion Week Menswear – Fall/Winter 2014-2015








A peine remis de nos émotions festives, où se sont mêlés parures de maître et tenues somptueuses, la mode ne cesse de suivre son cours. Cette année, la Fashion Week prêt-à-porter homme est caractérisée par une grande diversité des inspirations. On remarque cependant que la question du rapport entre les sexes et le thème androgyne sont assez présents dans les collections. Entre une mode engagée et déjantée chez Walter Van Beirendonck et une sobriété affirmée, à la frontière du fantastique chez Icosphère, chaque créateur s’approprie la question et la traite à sa manière. Un tour d’horizon de ces designers qui n’ont pas fini de nous surprendre.  

Walter Van Beirendonck


Faire défiler ses mannequins tels des petits soldats militant pour l’égalité et la paix dans le monde est un défi relevé avec brio par le designer Walter Van Beirendonck. Coiffés de « casques » de toutes les couleurs, ou encore de coiffes à plumes portant un message engagé, la collection Automne-Hiver étonne par sa richesse, aussi bien dans les couleurs, les coupes que les pointes d’humour et d’originalité propre au créateur.







Songzio



Pour cette saison, le coréen Songzio joue sur plusieurs tableaux. Non seulement, il s’affranchit des contraintes entre l’orient et l’occident mais il cherche aussi à casser la barrière vestimentaire qui existe entre l’homme et la femme. On retrouve donc des modèles en jupe, courte ou jusqu’au sol. Les coupes architecturales et précises des manteaux d’hiver sont un point d’orgue à l’androgynie qui marque cette collection. C’est en quelque sorte une forme d’engagement pour l’égalité, au centre des discussions sociales actuelles, en Europe et ailleurs dans le monde.


Julius

Dans le noir, le silence total est brutalement rompu par une musique très perturbante rappelant le grondement de l’orage. Cette atmosphère inquiétante s’accompagne d’éclairs de lumière reproduits au stroboscope, laissant ainsi apparaître par moment des créatures au genre indéfini, dont la silhouette est dénaturée et déformée par de gros manteaux qui remontent jusque sous le nez. Cette collection, présentée dans un cadre de tempête artificielle, se compose de pièces principalement noires, aux textures très diverses, rappelant en quelque sorte le travail du peintre Soulage. Quelques touches de blanc viennent éclairer ce tout, très sombre et très lourd.


Icosphère


Enfin, Icosphère est la vision féminine de la mode masculine. C’est donc une collection beaucoup plus apaisée et très classique que nous propose la jeune britannique Julia Smith. Inspirée du monde de la très haute bourgeoisie, la collection se frotte aux frontières de l’irréel et du fantastique avec une réinterprétation moderne de Dracula. Les gentlemen, vêtus de smoking soigneusement taillés, côtoient la partie monstrueuse qui habite en chaque homme. Cette dernière se manifeste ponctuellement par le rouge militaire, couleur des passions, qu’elles soient amoureuses ou tournées vers la quête du pouvoir.



 XX Amelie