Dans la vie
il n’y a pas de coïncidence, et ce n’est certainement pas par hasard que la
série de courts-métrages glorifiant la figure de la femme soit rendue publique
au moment où les manifestations en faveur de la liberté et du respect des
femmes sont les plus nombreuses et acharnées. Le monde artistique, la mode et
le cinéma apporte indirectement leur soutien de la façon dont ils savent le
mieux le faire.
C’est à
travers plusieurs courts-métrage sous l’égide de la marque Miu Miu que
plusieurs réalisateurs de renom ont retracé le destin de la Femme, d’une
manière mystique en sacralisant au plus haut point la présence féminine. Sans dialogue
distinct, ces films parviennent à faire passer un message, une intrigue, une
émotion uniquement grâce à l’esthétique, la musique et le jeu remarquable des
actrices.
Cette scénette
de quelques minutes voit évoluer une femme, dans un état d’émerveillement. Sa délicatesse
naturelle est transmise par ses mouvements légers et subtils. Son âme emplit la pièce et magnifie tout ce
qui l’entoure.
Partie II :
« Muta » by Lucretia Martel
La plus
longue et la plus intéressante des
parties. Sur un bateau amarré en plein décor de
rêve, on peut observer ce que serait un monde
uniquement dirigé par les femmes. Ici, la scène
traite de l’attitude de dominance, de la proximité
si ambiguë entre les créatures féminines,
masquées derrière de grosses lunettes, de belles
robes, dirigeant le tout d’un simple geste, d’un
regard avec un ordre implicite. Laissez la musique vous transporter dans ce monde délicieusement
perturbant, où il n’y a pas de place pour la masculinité.
parties. Sur un bateau amarré en plein décor de
rêve, on peut observer ce que serait un monde
uniquement dirigé par les femmes. Ici, la scène
traite de l’attitude de dominance, de la proximité
si ambiguë entre les créatures féminines,
masquées derrière de grosses lunettes, de belles
robes, dirigeant le tout d’un simple geste, d’un
regard avec un ordre implicite. Laissez la musique vous transporter dans ce monde délicieusement
perturbant, où il n’y a pas de place pour la masculinité.
Partie III : « The woman
Dress » by Giada Colagrande
Pièce pivot
de cette série, la consécration de la femme moderne, la transformation en objet
de
désir. Sacre rythmé par des incantations douces, un rite de passage qui
conduira finalement à la
passion, symbolisé par une robe en dentelle rouge.
Retour peu à
peu à une réalité qui est de plus en plus pesante : celle de la femme en tant
que telle dans nos sociétés modernes. Celle qui se soumet à la codification de
sa condition. Robe, maquillage, talons, beauté, confiance en elle sont de
rigueur. Une vraie femme devrait pouvoir se regarder en face dans le miroir et
reconnaître son potentiel, son pouvoir implicite sur les hommes, justement
parce qu’elle est femme.
Partie V : « The Door »
by Ava Duvernay
Se dire femme
c’est en quelque sorte
s’enfermer dans sa propre condition et ne plus
vouloir en sortir. Ce qui est incroyable dans
cette dernière partie, c’est la solidarité féminine.
Bien qu’on puisse se sentir enfermée, triste et
sans aucune motivation, avec le soutien des
autres, un monde sans fin nous est ouvert, il n’y
a qu’un seul pas à faire, pour franchir la porte.
s’enfermer dans sa propre condition et ne plus
vouloir en sortir. Ce qui est incroyable dans
cette dernière partie, c’est la solidarité féminine.
Bien qu’on puisse se sentir enfermée, triste et
sans aucune motivation, avec le soutien des
autres, un monde sans fin nous est ouvert, il n’y
a qu’un seul pas à faire, pour franchir la porte.
Plus globalement,
on pourrait y voir une portée beaucoup plus générale s’appliquant à l’actualité.
Pour la liberté des femmes, il n’y a qu’un pas à faire, mais on ne peut le faire sans la solidarité.
Pour la liberté des femmes, il n’y a qu’un pas à faire, mais on ne peut le faire sans la solidarité.
Même si vous
n’aimez pas trop les courts métrages, prenez le temps d’en regardez un, mais
pas comme un film, comme une œuvre d’art qui à mon avis mérite sa place dans un
musée d’Art Contemporain. Laissez vous transcender par l’émotion, les décors,
la beauté et l’émotion pendant une courte petite minute, vous m’en direz des
nouvelles.
En un mot,
envoutant.
XX Amelie
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