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lundi 11 février 2013

Miu Miu - Women's Tales

Dans la vie il n’y a pas de coïncidence, et ce n’est certainement pas par hasard que la série de courts-métrages glorifiant la figure de la femme soit rendue publique au moment où les manifestations en faveur de la liberté et du respect des femmes sont les plus nombreuses et acharnées. Le monde artistique, la mode et le cinéma apporte indirectement leur soutien de la façon dont ils savent le mieux le faire.
C’est à travers plusieurs courts-métrage sous l’égide de la marque Miu Miu que plusieurs réalisateurs de renom ont retracé le destin de la Femme, d’une manière mystique en sacralisant au plus haut point la présence féminine. Sans dialogue distinct, ces films parviennent à faire passer un message, une intrigue, une émotion uniquement grâce à l’esthétique, la musique et le jeu remarquable des actrices. 




 Partie I : « The Powder Room » by Zoe Casavetes
          Cette scénette de quelques minutes voit évoluer une femme, dans un état d’émerveillement. Sa délicatesse naturelle est transmise par ses mouvements légers et subtils.  Son âme emplit la pièce et magnifie tout ce qui l’entoure. 
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Partie II : « Muta » by Lucretia Martel


La plus longue et la plus intéressante des
parties. Sur un bateau amarré en plein décor de
rêve, on peut observer ce que serait un monde
uniquement dirigé par les femmes. Ici, la scène
traite de l’attitude de dominance, de la proximité
si ambiguë entre les créatures féminines,
masquées derrière de grosses lunettes, de belles
robes, dirigeant le tout d’un simple geste, d’un
regard avec un ordre implicite. Laissez la musique vous transporter dans ce monde délicieusement
perturbant, où il n’y a pas de place pour la masculinité. 
          Video

Partie III : « The woman Dress » by Giada Colagrande



Pièce pivot de cette série, la consécration de la femme moderne, la transformation en objet de 
désir. Sacre rythmé par des incantations douces, un rite de passage qui conduira finalement à la 
passion, symbolisé par une robe en dentelle rouge. 
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 Partie IV : « It’s getting Late » by Massy Tadjedin


           Retour peu à peu à une réalité qui est de plus en plus pesante : celle de la femme en tant que telle dans nos sociétés modernes. Celle qui se soumet à la codification de sa condition. Robe, maquillage, talons, beauté, confiance en elle sont de rigueur. Une vraie femme devrait pouvoir se regarder en face dans le miroir et reconnaître son potentiel, son pouvoir implicite sur les hommes, justement parce qu’elle est femme. 
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Partie V : « The Door » by Ava Duvernay

Se dire femme c’est en quelque sorte
s’enfermer dans sa propre condition et ne plus
vouloir en sortir. Ce qui est incroyable dans
cette dernière partie, c’est la solidarité féminine.
Bien qu’on puisse se sentir enfermée, triste et
sans aucune motivation, avec le soutien des
autres, un monde sans fin nous est ouvert, il n’y
a qu’un seul pas à faire, pour franchir la porte.
Plus globalement, on pourrait y voir une portée beaucoup plus générale s’appliquant à l’actualité.
Pour la liberté des femmes, il n’y a qu’un pas à faire, mais on ne peut le faire sans la solidarité. 
          Video


 Même si vous n’aimez pas trop les courts métrages, prenez le temps d’en regardez un, mais pas comme un film, comme une œuvre d’art qui à mon avis mérite sa place dans un musée d’Art Contemporain. Laissez vous transcender par l’émotion, les décors, la beauté et l’émotion pendant une courte petite minute, vous m’en direz des nouvelles.
En un mot, envoutant. 

XX Amelie 

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