Suite aux vives réactions qu’a suscité la Galère
du Vendredi #7 auprès de tous les fans de musique électro, fidèles adeptes de
ce « boum boum » tel que qualifié par ma collaboratrice, je me dois
de répondre et de vous proposer ma vision de la flore musicale.
Il est bien connu que la faune se nourrit de
flore. Alors les grosses bêtes des musiques telles que Joris Delacroix, Martin
Garrix et bien d’autres, ont tendance à avaler les jeunes pousses avant même qu’elles
aient le temps de fleurir dans cette chronique. Laisser moi alors vous
présenter tout l’intérêt de cette riche flore musicale qui arbore nos oreilles,
il se pourrait bien qu’il s’y cache des vertus thérapeutiques.
Tout le concept de la musique électronique,
techno et minimale consiste à vous procurer des sensations. Inspiré des mouvements
de musique concrète introduite dans les années 60 par les Pink Floyd dans leur
Album Atom Heart Mother et aussi de musique classique atonales, neutre, aux mélodies
presque hasardeuses (Dalbavie, Ballif, Messiaen…) les grands noms de la musique électro regroupent
ces inspirations pour vous faire plonger dans un monde, une ambiance le temps d’un
mix.
Parmi les plantes rares et inégalées, je citerai
Ricchie Hawtin, Maceo Plex, Solomun, Carl Cox et tant d’autres encore !
Mais comment faire le tri dans cette forêt sauvage où se mêle toute végétation,
allant de l’imposant baobab à la délicate fleur au parfum envoûtant ? Que
faut-il écouter pour avoir l’air d’être un fin connaisseur et pour avoir bon
goût ?
Et bien je vous dirais tout simplement qu’il
faut écouter ce qu’il vous plaît. Si vous préférez les grosses basses, les
musiques imposantes ou si vous êtes plutôt minimalistes et suffisamment patient
pour attendre le moment de l’apogée dont seul le DJ dieu peut décider, vous
être libre. Moi je ne pense pas qu’il y a de bons ou de mauvais goûts (oui oui,
ça doit vous faire penser à une réplique de film). Personnellement, je me suis
aventurée dans la savane sauvage, me confrontant aux rugissements des plus
grands rois de la plaine, qui m’ont laissés bouche bée. Pourtant, j’apprécie la
douceur et la sensation que me procure l’effleurement d’une espèce rare et
originale sur mes tympans.
S’il devait y avoir un mot de la fin : je
dirai que ce débat n’a pas lieu d’être. La musique est un plaisir et un droit,
qui devrait être inscrit dans la DDHC. L’essentiel c’est de savoir ce qu’on
aime, de pouvoir le revendiquer sans pour autant se fermer aux autres styles et
blâmer ceux qui ne pensent comme vous.
XX Amelie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire