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dimanche 24 novembre 2013

Un coup d’œil sur votre regard avec Carlotti

Bien souvent délaissées, synonyme de défaillances oculaires, les lunettes en tant qu'accessoire de mode reviennent en force depuis quelques années. Fini les lunettes discrètes, presque invisibles sur le visage. Non, aujourd'hui, les lunettes font parties de notre personnalité et doivent être en harmonie avec ceux qui les portent.

Plus authentique qu'un maquillage éphémère, le port de lunettes peut éclairer un visage, redonner de l'intensité au regard. Bien plus encore, un paire de lunette bien choisie épouse la morphologie du visage et en fait partie intégrante.

Carlotti, un véritable salon de lunetterie

Valérie Carlotti, une jeune entrepreneuse guidée par sa passion de dénicheuse de talents, invente un concept original : le salon de lunetterie. Situé en plein cœur de la capitale de la mode, elle crée un univers accueillant, à mi chemin entre un lieu de consultation et un salon du style. Visagistes et experts en optique, conseillent les clients à la recherche de la perle rare qui conviendra au mieux à leur visage et à l'expression de leur style. Dans cet espace, tout est pensé pour ne pas se tromper lors du choix fatidique de ses lunettes. La lumière diffusée recrée parfaitement la lumière du jour, les lampes sont spécialement orientées pour ne pas créer d'ombre sur le visage et ne pas fausser le jugement. De plus, la personne accompagnante est placée en face de la personne qui choisit, afin d'avoir un recul approprié sur l'allure que lui donne tel ou tel modèle.




Dans ce contexte, Valérie Carlotti se positionne comme une avant-gardiste cherchant des créateurs aux savoir-faire exceptionnels, avec des matériaux inattendus. C'est ainsi que des paires de lunettes en or blanc, diamants et autres pierres précieuses côtoient  des lunettes aux branches en gomme, corne ou bois exotique. Un véritable cabinet de curiosité pour les férus de lunettes et de style, qui n'osent pas s'aventurer à la recherche d'une paire à leur convenance. 
Thierry Lasry
Thom Browne
Mikita

Boutique Carlotti
22, rue Cambon
75001 Paris 

XX Amelie 

lundi 18 novembre 2013

Jeu-concours : Tentez de gagner un étui Iconemesis pour Iphone 4 ou 5 !

Pour ce premier jeu-concours sur mon blog, je vous propose de remportez un étui pour Iphone 4 ou 5. Pour jouer, c'est simple, il vous suffit de remplir le formulaire de participation qui suit ou en cliquant ici !




Fin du concours, le 7 décembre !

Bonne chance à tous,


XX Amelie 

mercredi 13 novembre 2013

Pigalle, là où le temps s'est arrêté

Au rez-de-chaussée, ambiance masculine, intellectuelle où les gentlemen dandys aimeront à se retrouver autour d’un bon whisky ou d’une bonne bière, à l’étage, un espace beaucoup plus féminin, intimiste et glamour où les derniers potins mondains s’échangent de bouche à oreille. Non, ce n’est pas un extrait issu d’un roman de Proust mais bel et bien un lieu mythique de Paris qui a été récemment réaménagé.




Christopher Bro, en charge de la décoration des lieux, intègre brillamment les touches atypiques du quartier rouge en les mélangeant à une décoration française chic et traditionnelle. Le Pigalle, certes modernisé par des petits anachronismes qui nous rappellent que nous sommes bien au XXIe siècle, regorge de clins d’œil au côté coquin et séducteur des années folles. Au sous-sol et derrière le bar, deux salles dissimulées et très intimistes seront un refuge parfait pour les amants interdits. La carte, comporte également, au détour de chaque page, un petit rappel à cet esprit, dans le nom des cocktails, des plats ou encore, sur la carte elle-même…


Un lieu chic et branché qui ravira les noctambules parisiens les plus exigeants, à la recherche d’un lieu peu commun et de haut standing.


Rendez-vous au Pigalle

22 boulevard de Clichy 75018 Paris
pour déguster un « After-Sex » ou une « Nuit de Folie » !


Ouvert tous les jours de 9h à 2h

Téléphone rouge : 09 52 66 15 32



XX Amelie 


mardi 12 novembre 2013

Noël, une joyeuse obsession pour la maison Prada

Cette année,  le grand magasin Printemps Haussmann fait appel à la maison Prada pour son décor de Noël. Le résultat est plein de glamour, de mode et d’humour ! Façade, vitrine, atrium et ligne d’accessoires exclusive et limitée sont au rendez-vous pour rendre ces fêtes de fin d’année inoubliables et magiques !




 Façade du Printemps


Maquette des vitrines imaginées par Prada


Cette collaboration n’est pour le moins pas anodine : Prada est aujourd’hui l’une des maisons de luxe et de mode qui réinterprète au mieux les codes traditionnels avec ce qu’il faut de modernité. Ainsi, c’est un univers entier qui sera hébergé au Printemps à partir du 20 Novembre prochain. Une patte de designer italienne dans un monde enchantée aux touches hivernales et glacées, cela donne une « Joyeuse obsession » !


Le motif principal de cette collaboration met en scène une femme élégante et énigmatique qui mélange un style déjantée accumulant des bijoux somptueux avec des coupes et des couleurs plus sobres. Le décor qui entoure ce motif fait écho à tout l’historique de la maison et à l’imaginaire de l’actuelle créatrice, Miuccia Prada.



Une représentation à la fois surréaliste, moderne et traditionnellement délicieuse et séduisante qui nous fera succomber à tous les plaisirs compulsifs de cette période de l’année.

La contribution Prada pour le Printemps se caractérise également par une ligne d’accessoires en édition limitée, qui pourra servir d’idée cadeau à faire aux autres (ou à soi-même !). 


XX Amelie 

lundi 11 novembre 2013

Une collection capsule exclusive pour les trente ans du groupe Suicidal Tendencies

A l’occasion du trentième anniversaire du premier album du groupe Suicidal Tendencies, les designers de chez Obey ont collaborés avec les membres du groupe pour créer une collection capsule.



«  Nous avons travaillé avec Mike Muir, le fondateur de Suicidal Tendencies ainsi qu’avec deux designers qui se sont impliqués artistiquement avec le groupe. Nous avons utilisé le travail de Ric Clayton sur « Possessed to Skate » ainsi que les dessins originaux du skateboarder Lance Mountain. Le point important pour nous était de respecter le travail original de ces artistes tout en injectant l’ADN Obey à ces travaux afin de montrer l’héritage et la légitimité que ce groupe et ces artistes ont créés. » - Shepard Fairey

Cette collection comprend une série de T-shirt pour hommes et femmes, une ligne de bijoux en édition limitée, des accessoires (casquettes, bonnets, bandanas…), ainsi qu’une ligne de skateboard.




Produits disponibles dans le skateshop parisien Nozbone, 295 rue du Faubourg Saint Antoine, Paris 11e.



Ecoutez l’intégralité du tout premier album de Suicidal Tendencies 

dimanche 10 novembre 2013

Trésors cachés du Pakistan

Situé à la limite entre l’extrême orient et l’Asie, le Pakistan est un pays culturellement très riche mais qui se voit souvent obscurci par la couverture médiatique qu’on en fait.

Certes la situation de ce pays n’est pas à envier, mais il faut garder en tête qu’il y a des points positifs auxquels on ne pense pas spontanément. C’est le cas des arts, que ce soit en musique, en cinéma, en peinture ou encore en design de mode. Chaque nation possède ses créateurs, des faiseurs de belles choses. C’est donc à l’initiative de son Excellence l’Ambassadeur du Pakistan en France et de Madame Ghalib Iqbal qu’un défilé de 7 créateurs pakistanais a vu le jour à Paris. Au cours de cette soirée défilé, les somptueuses robes de soirée traditionnelles se sont mêlées à une mode plus prêt-à-porter tout en gardant des touches de style oriental.

Voici un petit tour d’horizon des meilleurs modèles présentés ce soir-là

Muse 


Silhouettes épurées et chic en soie, pour un evening wear très contemporain

Tapulicious 


Imprimés colorés pour une vision riche en culture, style et tradition

The House of Kamiar Rokni


Tenues traditionnelles et esprit moderne fusionnant à travers le mélange des cultures penjabi, perse et anglaise

Mohsin Ali


Subtiles superpositions de matières et coupes mêlant héritage et création

HSY

Univers riche en broderies somptueuses et tissus d’exception 


XX Amelie 

vendredi 1 novembre 2013

Exotismes.


La voici allongée sur le marbre luisant qui pavait son chemin depuis déjà deux semaines. Inerte, ses yeux vides de tout enthousiasme étaient fixés sur le toit en feuille de bananiers qui surplombait sa silhouette fantasmagorique. Autour, il n’y avait personne. Seuls les ventilateurs qui pendaient comme des décorations de Noël créaient un mouvement et une impression de vie dans ses mèches blondes. Leur vrombissement était assimilable à celui d’un insecte carnassier. Translucide, elle se rappelait de tout ce qui venait de se passer …


Tout avait commencé une journée de très forte chaleur, ici au Mexique. Fidèle à son élégance naturelle, elle avait enfilé une jupe confortable, sa dernière paire de sandales Prada shoppée à New York, saisi son argentique et noué son Hermès dans ses cheveux blonds et bouclés. Elle était prête à partir à la découverte de ce cadre merveilleux qui lui servait de terre d’asile. Exotique, paradisiaque, beau, elle se trouvait les pieds dans l’essence même de ce que les philosophes et explorateurs se sont donnés tant de mal à définir. Devant elle, une étendue sans fin de nuances de bleu et de jeu de lumière.

Liberté. Armée de son compagnon de voyage, elle tentait d’immortaliser chaque instant, chaque pas qu’elle faisait dans cet univers de pureté. Tout en longeant la côte paradisiaque, elle faisait des rencontres de toute sorte, faune et flore ne faisaient qu’un avec elle et ce décor de plus en plus mystérieux. Elle sursauta lorsqu’un régiment d’oiseaux sauvages d’un blanc immaculé lui barra le passage, mais ce n’est pas cela qui allait arrêter son exploration. Elle s’enfonça alors dans un petit chemin bordé d’une rivière tropicale. Peu à peu, au fil de sa marche, elle sentit l’inquiétude remonter dans ses pensées. Elle avait de plus en plus soif et commençait à faiblir légèrement, à cause de la chaleur.

La pensée que toute beauté, aussi pure et parfaite soit elle, était fatale occupait désormais tout son champ de réflexion. Elle avait marché des heures durant pour arriver au milieu de nulle part. Elle se retrouva supplantée par une forêt tropicale qui s’étendait sur des hectares, sans aucune possibilité d’issue. La panique envahit son sang. Tout autour d’elle semblait être menaçant, la plénitude et la beauté du paysage étaient sources de venin qui allait la faire périr à petit feu.



















Elle se mit donc à courir, à zigzaguer entre les arbres, les lianes et les racines qui lui faisaient obstacle. Soudain, elle arriva dans une sorte d’oasis, un hall d’entrée frais, pavé de marbre et d’or, le tout protégé par un toit en feuilles de bananiers. Elle s’effondra net dans ce qui était un tout autre type de paradis. Gisant ainsi dans l’entrée, l’unique maître des lieux se glissa de derrière une plante, rampa le long de ses formes pour venir se loger au creux de son cou mince et fragile. Ce corps reptilien, froid et luisant s’enroula autour de sa figure affaiblie. Le majestueux python régnait sur les lieux, sur cette jungle environnante dont lui seul avait le pouvoir de vie ou de mort sur les visiteurs égarés.


A ce moment précis, elle était encore à moitié consciente, elle ressentait le ventilateur bourdonnant au-dessus de sa tête, prêt à déchiqueter ses restes. La morsure était fatale. Le venin se répandait lentement dans tout son corps. Elle le sentait agir, paralyser ses nerfs, un à un. Elle profita de ces derniers instants pour repenser à son futur proche et lointain. Elle s’éteignit au cœur de ses pensées, comme condamnée à revivre en boucle une histoire sans fin. Cela s’arrêtait ici, dans un cadre merveilleux et immobile.



Une demeure luxueuse, un serpent mesquin et majestueux, des rapaces gracieux tournoyant au-dessus de la propriété. Le chant des oiseux venait rythmer la danse des papillons fraîchement éclos. L’un d’eux vint se poser sur son visage sans vie. Qui a dit que les papillons n’étaient pas des carnassiers ? 




XX Amelie