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vendredi 26 septembre 2014

Les galères du Vendredi #16 - La complainte du parisien

Mi-Septembre. Même les étudiants de faculté sont rentrés en cours. Qui que vous soyez, il n'y a plus un moyen d'échapper à ses obligations. L'été a répondu à ses promesses: vous vous êtes redécouverts, vous avez pris de nouvelles résolutions. Oui, mais dans le cadre si familier qu'est le quotidien, il est de plus en plus difficile de les tenir.
Le métro vous énerve, vos collègues sonnent faux, où donc a fui votre moi 2.0 qui dansait le flamenco autour de feu de camp sur une plage abandonnée ? Paris est la ville des râleurs, cela l'a fait fuir sans aucun doute.
Les parisiens, chacun le sait, se plaignent tout le temps. Du temps justement: après avoir attendu l'été tout l'été, voila qu'il se pointe alors qu'on est prêts pour l'automne. Si nous avions su, nous aurions pris nos vacances cette semaine n'est-ce pas ? Mais non, bookés jusqu'à mi-octobre, la petite escapade d'un week-end pour faire passer la pilule n'est même pas possible. La fin de l'été commence à être dur à digérer. Notre bronzage a disparu et, à part la voisine qui vient de rentrer du Portugal où elle l'a doré sa pilule, on se balade entre cachets d'aspirine. Non décidément, Paris c'est pas une vie. Le shopping n'y changera rien, le sexe non plus, la nostalgie qui s'empare de nous à la rentrée est passagère mais globale. On en a jusqu'à la Toussaint, voir jusqu'aux fêtes de Noël. Jusqu'aux prochaines vacances en fait.
Alors voici  ma prescription: fuyez les responsabilités, évadez vous sur des rooftops secrets, changez d'angles de vue. Parigots, têtes de veau, parisiens vie de chien, prenons de la hauteur et du recul parce qu'au fond, on n'imaginerai pas notre vie ailleurs, n'est-ce pas ? Alors je vous souhaite une bonne reprise dans notre décor favori !

Par Aurélie Pasquier

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