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samedi 4 octobre 2014

New Tales from Electro #2 - Rencontre avec Thomas Delecroix

Le DJ français Thomas Delecroix fait parti de cette génération d'héritiers de la musique électronique faisant son entrée dans le monde artistique à partir de 2005-2006, à l'heure où la musique minimale bouscule tous les codes connus jusqu'alors. Après des études de Droit/Histoire de l'Art et Art Appliqués, Thomas se consacre à plein temps à sa passion, la musique. Rencontre avec l'artiste pour comprendre son parcours et ses inspirations.

Son bagage musical originel
Ayant grandi dans la banlieue parisienne, il marche dans les pas de son grand frère en ce qui concerne ses goûts musicaux. Ainsi, dès ses 10 ans, il est immergé dans le monde du Metal, Heavy Metal, avant de s'intéresser au reggae quelques temps plus tard. Avec une bonne oreille musicale et sa sensibilité rythmique, il jouera avec quelques amis dans un groupe de reggae. L'aboutissement de ces expériences musicales transparaît dans ses productions actuelles : une atmosphère soignée, plutôt sombre, brute, presque métallique ainsi que des variations rythmiques sophistiquées.

Sa première expérience électro
C'est lors d'un voyage familial à New York où Thomas pousse les portes d'un disquaire qui lui conseille un vinyle du label Cocoon. Il découvre alors la musique de Sven Vath. Quelques années plus tard, c'est à Berlin, au Berghain durant un set de Ben Klock, que Thomas a le déclic. C'est bel et bien l'univers de la techno, qu'il trouvait "apocalyptique", qui lui correspondait au mieux.





Son parcours de DJ
Comme tout Newbie, il commence à mixer dans  les bars parisiens. Cependant, ses compositions aux allures techno ne correspondaient pas trop à l'ambiance lounge et smooth d'un bar. Ainsi, il s'essaye à la House/Deep House, construisant son réseau, grimpant les échelons tout en se faisant un nom. C'est lorsqu'il intègre le collectif Newtrack qu'il va vraiment pouvoir exprimer son talent en proposant des DJ set techno à la Machine du Moulin Rouge, au Showcase, au Point Ephémère, Batofar, et d'autres scènes électro de la capitale.

Ses mentors et inspirations
Speedy J pour sa rythmique et Oscar Mulero pour le savoir-faire mélodique. Adepte incontestable de la culture underground, il cherche à créer à travers ses compositions, une atmosphère plutôt sombre dans laquelle on se sent bien, grâce à laquelle on voyage et on s'échappe du quotidien. Il avoue être un peu "sadique" lors de ses live dans le sens où il cherche à surprendre le plus possible l'auditeur, en ne lui donnant pas ce qu'il s'attend à entendre.

Sa soirée idéale
La soirée utopique - Fromparisathome
Thomas a été séduit par l'ambiance berlinoise et aimerait beaucoup mixer au Berghain, ou encore sur la scène du Rex Club à Paris. Le critère le plus important pour lui est avant tout une qualité sonore irréprochable. Il nous confie sa soirée utopique : un espace vaste, blanc, avec une scène située en plein milieu et un sound system pur, limpide, parfait pour pouvoir ressentir la moindre variation qu'il aura imposée. Dans ce même espace, on pourrait placer des polygones en volume, sur les faces desquels seraient projetées des scènes filmées de la soirée en cours de déroulement.

Ses prochaines dates et ses projets
Pleins de projets en tête, Thomas Delecroix fera un live lors du dernier apéro BpM de la saison qui se   tiendra le 7 octobre au Point Ephémère. Il travaille également sur de nouvelles compositions et sur son label, Rive Droite Records où il produit de jeunes talents tels que Sinus O ou Madlex.


XX Amelie 

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