Le DJ français Thomas
Delecroix fait parti de cette génération d'héritiers de la musique électronique
faisant son entrée dans le monde artistique à partir de 2005-2006, à l'heure où
la musique minimale bouscule tous les codes connus jusqu'alors. Après des
études de Droit/Histoire de l'Art et Art Appliqués, Thomas se consacre à plein
temps à sa passion, la musique. Rencontre avec l'artiste pour comprendre son
parcours et ses inspirations.
Son
bagage musical originel
Ayant grandi dans la
banlieue parisienne, il marche dans les pas de son grand frère en ce qui
concerne ses goûts musicaux. Ainsi, dès ses 10 ans, il est immergé dans le
monde du Metal, Heavy Metal, avant de s'intéresser au reggae quelques temps plus
tard. Avec une bonne oreille musicale et sa sensibilité rythmique, il jouera
avec quelques amis dans un groupe de reggae. L'aboutissement de ces expériences
musicales transparaît dans ses productions actuelles : une atmosphère soignée, plutôt
sombre, brute, presque métallique ainsi que des variations rythmiques
sophistiquées.
Sa
première expérience électro
C'est lors d'un voyage
familial à New York où Thomas pousse les portes d'un disquaire qui lui
conseille un vinyle du label Cocoon. Il découvre alors la musique de Sven Vath.
Quelques années plus tard, c'est à Berlin, au Berghain durant un set de Ben
Klock, que Thomas a le déclic. C'est bel et bien l'univers de la techno, qu'il
trouvait "apocalyptique", qui lui correspondait au mieux.
Son
parcours de DJ
Comme tout Newbie, il
commence à mixer dans les bars
parisiens. Cependant, ses compositions aux allures techno ne correspondaient
pas trop à l'ambiance lounge et smooth d'un bar. Ainsi, il s'essaye à la
House/Deep House, construisant son réseau, grimpant les échelons tout en se
faisant un nom. C'est lorsqu'il intègre le collectif Newtrack qu'il va vraiment
pouvoir exprimer son talent en proposant des DJ set techno à la Machine du Moulin Rouge, au Showcase, au Point Ephémère,
Batofar, et d'autres scènes électro de la capitale.
Ses
mentors et inspirations
Speedy J pour sa rythmique
et Oscar Mulero pour le savoir-faire mélodique. Adepte incontestable de la
culture underground, il cherche à créer à travers ses compositions, une
atmosphère plutôt sombre dans laquelle on se sent bien, grâce à laquelle on
voyage et on s'échappe du quotidien. Il avoue être un peu "sadique"
lors de ses live dans le sens où il cherche à surprendre le plus possible
l'auditeur, en ne lui donnant pas ce qu'il s'attend à entendre.
Sa
soirée idéale
La soirée utopique - Fromparisathome |
Thomas a été séduit par l'ambiance berlinoise et aimerait beaucoup mixer au Berghain, ou encore sur la scène du Rex Club à Paris. Le critère le plus
important pour lui est avant tout une qualité sonore
irréprochable. Il nous confie sa soirée utopique : un espace vaste, blanc, avec
une scène située en plein milieu et un sound system pur, limpide, parfait pour
pouvoir ressentir la moindre variation qu'il aura imposée. Dans ce même espace,
on pourrait placer des polygones en volume, sur les faces desquels seraient projetées
des scènes filmées de la soirée en cours de déroulement.
Ses
prochaines dates et ses projets
Pleins de projets en tête,
Thomas Delecroix fera un live lors du dernier apéro BpM de la saison qui se tiendra le 7 octobre au Point Ephémère. Il
travaille également sur de nouvelles compositions et sur son label, Rive Droite
Records où il produit de jeunes talents tels que Sinus O ou Madlex.
XX Amelie
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